Face à la presse ce mardi 19 mars en fin d’après-midi, le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle de Côte d’Ivoire a donné sa part de vérité sur l’actuelle crise qui secoue le secteur éducation-formation du pays. Un point de la reprise des cours a été aussi fait.
Selon Ibrahima Kourouma, l’Inspecteur général de ce ministère, jusqu’à ce lundi 18 mars, au niveau du préscolaire et du primaire, les cours avaient presque totalement repris. Quant au secondaire, il révèle que la reprise avait connu une montée jusqu’à 80% dans tout le pays. Une situation qui dit-il, était encore réelle ce mardi jusqu’aux perturbations enregistrées dans certaines localités.
Mais le collaborateur du ministre Kandia Camara a assuré que la situation qui prévaut n’ira pas jusqu’à une année blanche comme cela s’entend dire dans le pays. » Nous n’irons pas jusqu’à une année blanche » rassure-t-il.
S’agissant de la grève, Ibrahima Kourouma fait remarquer qu’elle « est contraire » au protocole d’accord sur les revendications syndicales signé entre le gouvernement et les syndicats ivoiriens. Et dans lequel les autorités étatiques ont rempli leur part. Selon l’Inspecteur général du ministère de l’Education nationale qui cite des clauses de ce compromis entre le gouvernement et les syndicats, il est mentionné que « les éventuelles questions résiduelles devraient faire recours au dialogue pour éviter la grève ».
Mais, pour le bien de l’école, poursuit-il, des discussions ont été initiées. » A ce jour, près d’une vingtaine de rencontres ont eu lieu« , soutient il. Non sans faire remarquer qu’il a été demandé aux syndicats de lever le mot d’ordre de grève. » Mais certains ont refusé et ont quitté la table des négociations. Et le dialogue a continué avec ceux qui ont levé le mot d’ordre« , notamment l’ISEEPCI et le SYNESCI, révèle Ibrahima Kourouma.
» Que ceux qui sont en marge des concertations reviennent prendre leurs places. L’intransigeance ne paie pas. La politique de la chaise vide ne paie pas », rappelle-t-il. Pour l’intervenant, sauver l’école est une cause qui doit mobiliser l’énergie commune. Aussi appelle-t-il à la participation de tous, à savoir les parents. » L’amélioration de la reprise des cours sur l’ensemble du territoire doit être grâce à la conjugaison de l’effort de chacun« , a-t-il conclu.
Richard Yasseu
Source : rédaction Poleafrique.info