Une œuvre cinématographique produite par Fabrice Sawegnon, passionné de cinéma, qui donne une chance au réalisateur Hyacinthe Hounsou. Une trame qui prend source sur une histoire vraie.
Rencontre avec les feux follets du cinéma ouest-africain : Ange-Eric N’ Guessan Koffi, Evora N’Ganza, Julio Teko, éblouissant en captif sentimental mêlé au drame dans «Jusqu’au Bout », nouveau film ivoirien qui avant sa sortie le 2 août 2019 suscite déjà des passions.
Patrice Gbokédé (Julio Teko) a été témoin d’un drame qui s’est produit 30 ans plus tôt sans que justice ne soit rendue. Une nuit, Patrice rencontre le commissaire Djama (Bienvenu Néba), lieutenant de police à l’époque des faits et chargé de l’enquête. Leur conversation va les replonger dans le passé. Epris de justice, Patrice Gbokédé fera tout pour que la vérité cachée par le commissaire Djama depuis trois décennies éclate au grand jour.
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«Jusqu’au Bout ». C’est l’histoire d’une partie de l’adolescence de Fabrice Sawegnon, PDG de Voodoo Group, l’une des plus grosses boîtes de communication de l’Afrique de l’ouest. Cette histoire qui se déroule à la fin des années 80 a laissé en lui la blessure d’un amour manqué qu’il peine à oublier. «Il s’agit de mon premier amour quand j’avais 17 ans. Ce film est un aboutissement personnel. Je voulais le faire pour une personne que j’aime » a-t-il fait savoir lors de la conférence de presse tenue ce mardi 30 juillet.
Cette histoire projetée à l’écran lui permet de faire son petit bout de chemin en tant que producteur de cinéma, un métier dont il a toujours rêvé. «Mon plus grand rêve, c’est de devenir producteur de cinéma », soutient-il car selon Fabrice Sawegnon, «Le cinéma ivoirien a besoin d’un nouveau souffle. Je souhaite que tous les acteurs ivoiriens et producteurs ivoiriens exigent beaucoup mieux. »
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Bienvenu Néba, icône du 7ème art ivoirien, a dit sa fierté d’avoir joué avec la jeune génération qu’il juge prête à prendre la relève : «je suis fier parce que quand vous travaillez avec des jeunes que vous voyez qu’il y a de la relève, on ne peut qu’être fier ».
Arnaud Houssou
7info.ci