Les armes bactériologiques ou à toxines ne doivent pas être mises au point, fabriquées ou stockées en Côte d’Ivoire. Pour défendre cette position contenue dans un projet de loi, le ministre d’État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, était face aux députés le 31 mai 2022.

C’est face aux députés de la Commission défense et sécurité (CDS) de l’Assemblée nationale que le ministre d’État Téné Birahima Ouattara a fait son oral. Il a rappelé que la Côte d’Ivoire a adhéré à la Convention du 10 avril 1972 sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction. L’objectif pour son pays a-t-il signifié, est de renforcer ses engagements en matière de désarmement, de non-prolifération des armes de destructions massives et de lutte contre le terrorisme.

À en croire Téné Birahima Ouattara, la Côte d’Ivoire par cet engagement se retrouve dans le cercle des comptables des obligations qui sont inscrites dans cette convention. Le projet de loi soumis aux députés à proprement dit, criminalise la mise au point, la fabrication, l’acquisition, la conservation, le stockage, la détention, le transfert, le commerce, le courtage, la cession, et l’emploi. Le texte interdit également l’utilisation illicite d’agents biologiques et toxines et toute activité connexe.

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À l’unanimité des 33 députés présents, le projet de loi a été adopté. L’émissaire du gouvernement a dit toute sa satisfaction. « C’est un acte important qui vient d’être posé. S’il est vrai que la Côte d’Ivoire ne produit pas des armes biologiques ou bactériologiques, vous devez savoir que notre pays fait partie d’un environnement mondial. Il est bon qu’en tant que pays responsable, nous puissions adhérer à cette interdiction. C’est ce cas qui vient d’être posé avec l’adoption à l’unanimité du texte par nos honorables députés », a conclu Téné Birahima Ouattara.