Depuis sa terre d’exil, Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, compare son parcours à celui de l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo.

Découragement n’est pas ivoirien. Cet adage, Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, en a fait sien. Malgré sa condamnation à perpétuité, son exil en Europe, l’ex-député de Ferkessédougou continue de croire en lui. Il se prédit un destin national similaire à celui de Olusegun Obasanjo, l’ex-président de la République fédérale du Nigeria qui lui aussi a été condamné par la justice de son pays.

Être condamné par la justice de son pays, vivre en exil loin de ses terres natales pour ensuite devenir président de la République ; cette destinée, Guillaume Soro y croit. L’ancien Premier ministre ivoirien évoque la possibilité dans un post sur les réseaux sociaux.

Il cite, pour ce faire, l’exemple de l’ancien président du Nigéria Olusegun Obasandjo. « En 1995, arrêté et jeté en prison pour tentative de coup d’État, Olusegun Obasandjo fut condamné à perpétuité dans son pays, comme je le suis moi aussi, arbitrairement dans mon pays, exactement pour les mêmes motifs fallacieux et mensongers. Pour lui, Dieu en a décidé autrement heureusement ! Libéré, il devint président de son pays et fit deux mandats présidentiels honorables », écrit Guillaume Soro.

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Guillaume Soro vit en exil depuis fin décembre 2019. Poursuivi par la justice de son pays la Côte d’Ivoire, il a été condamné d’abord à 20 ans de prison puis à la perpétuité pour plusieurs chefs d’accusation, dont atteinte à la sûreté de l’État.