La confirmation du décès brutal de Dj Arafat a provoqué un déferlement humain au domicile du chanteur Connu sous le nom d’artiste de Dj Arafat, Ange Dider Houon, 33ans est décédé. L’artiste musicien, virtuose de la musique urbaine ivoirienne au style unique est décédé dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 août 2019 suite à un accident de la circulation sur le boulevard Latrille. A l’annonce de son décès des milliers de fans ont pris d’assaut sa résidence située dans une cité de Cocody Angré, vers le château d’eau.
Ce lundi 12 août, 7info.ci a pu constater un déferlement humain de jeunes vers la résidence du jeune chanteur. Assis, debout, à bord de voitures avec des chansons du disparu à fond, ils étaient dans l’expectative. Révélé au grand public par son single hommage à Jonathan DJ, Dj Arafat était une valeur sûre du Coupé-décalé, style musicale créé en 2003 par de jeunes Ivoiriens vivant en Hexagone. En 2006 après la mort de Douk Saga, créateur de ce style de danse, Arafat DJ est devenu le porte-flambeau ce cette musique made in Côte d’Ivoire. Prostituées, streap teateuses, braqueurs… au recueillement. « Je suis danseuse dans un bar à la Riviera, dès que j’ai appris sa mort, j’ai tout laissé pour venir à domicile pour prier pour le repos de son âme« , explique Sarah la Blanche, un pseudonyme.
Venus d’Abobo en compagnie de six de ses compagnons, El Capo, animateur de la pègre de cette commune bouillante d’Abidjan, soutient être venu au domicile de son »maître » pour lui rendre un dernier hommage et non pour détrousser d’honnêtes citoyens de leurs biens. » Je suis ici pour le Yorobô pas pour « brimougou » (violet et voler) », rassure-t-il. Frasques, style et talent artistique avaient fait de Anges Didier Houon, fils de Pierre Houon, un artiste musicien et Tina Spencer, une chanteuse, jeune frère de l’artiste chanteur TV3, l’idole de la jeune génération d’ivoiriens. Avec cette perte, la musique ivoirienne a perdu l’une de ses perles.
Qu’on l’aime ou pas, le jeune homme de 33 ans, qui aura fait danser plus d’un sur ces chansons, a marqué son temps de passage terrestre. Le « yorobo » son surnom a jusque-tard dans la soirée bénéficié du premier hommage des « chinois« , sobriquet de ses jeunes fans, nombreux à le regretter.
Arnaud HOUSSOU
7info.ci