En 2020, la Côte d’Ivoire a été victime des débris d’une fusée lancée par la Chine. Le reste de l’appareil s’était écrasé sur des villages, provoquant des dégâts, sans faire de blessés. Le scénario semble se répéter, un an plus tard.
Et si les habitants de N’Guessankro revivaient le même cauchemar ? En mai 2020, des objets métalliques sont tombés du ciel près de ce village à l’est de la Côte d’Ivoire. Il s’agissait des débris d’une fusée chinoise. L’engin devait finir sa course au milieu de l’océan pacifique, mais il a perdu sa trajectoire en entrant dans l’atmosphère et a atterri près de ce village situé dans le département de Bongouanou.
Un an plus tard, l’histoire semble s’écrire à nouveau. Mais contrairement à 2020, les autorités chinoises se veulent rassurantes. Elles ont appelé le vendredi 7 mai à ne pas s’inquiéter de la chute depuis l’espace d’une de ses fusées, assurant qu’elle devrait se désintégrer en grande partie dans l’atmosphère. Le risque cette année est donc « extrêmement faible » pour la terre et la Côte d’Ivoire.
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Quoiqu’il en soit, l’étage principal de la fusée Longue Marche 5B, qui a emporté une partie de la future station spatiale chinoise, est en train de redescendre de manière incontrôlée dans notre atmosphère.
La nouvelle est tombée le vendredi 7 mai. Une fusée chinoise menace d’atterrir sur la terre ce week-end. Conçu par Pékin, le corps de cette fusée avait pour mission d’envoyer l’un des modules de la future station spatiale dans l’espace.
Malheureusement, l’appareil qui tourne à 28.000 km/heure a perdu sa cible. Il devrait se désintégrer et quelques morceaux pourraient tomber sur la planète bleue, dans un lieu encore inconnu. « La majorité des composants (de la fusée) seront brûlés et détruits lors de la rentrée dans l’atmosphère », a assuré Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
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Prenant acte de cette information, les États-Unis ont tout de suite réagi. « Nous espérons qu’ils atterriront dans un endroit où ils ne feront de mal à personne », a déclaré vendredi Mike Howard, un porte-parole du ministère américain de la Défense, soulignant que les États-Unis suivaient à la trace le trajet de la fusée.
La trajectoire de l’engin, qui fait douze fois le tour de notre planète chaque jour, est difficile à prévoir, d’après les spécialistes. Ils estiment possible, mais très improbable que des débris s’écrasent sur une zone habitée.
