Dans le brouillard des relations entre Guillaume Soro et Alassane Ouattara, la suspicion a pris le pas.
Si pour des très proches de l’ex-président de l’Assemblée Nationale, la médiatisation a permis de savoir qu’ils ont été interpellés par les services de sécurité, pour des vérifications de faits ou de propos qui leur étaient attribués, ce n’est pas le cas pour tout le monde.
7info a appris d’une source sécuritaire que du 26 janvier à début février, des cadres militaires issus des ex-Forces Nouvelles, ont été interpellés, longuement interrogés avant d’être relaxés.
« Nous avons été conduits à Abidjan avant d’être envoyés à Jacqueville. Mais contrairement à la rumeur qui avait gagné Bouaké, ce n’était pas une arrestation. Nous étions à l’hôtel, portables et ordinateurs confisqués pour les besoins de la cause. A notre âge, c’est juste les interrogatoires épuisants qui nous ont juste fatigués sinon on était tranquille, aucune brimade, aucune violence. C’est mieux ainsi car cela dissipe bien de malentendus » a confié à 7info, un de ces anciens compagnons de Guillaume Soro.
D’ailleurs, la résidence du Préfet de la région de Gbèkè, Tuo Fozié a été perquisitionné avec son accord. Ce proche d’Alassane Ouattara et de Soro est une voix écoutée des deux hommes. Anciennement à Bouna, l’ancien Adjudant-chef des ex-FANCI, peu loquace, aurait, selon une fausse rumeur été interpellé aux frontières Nord du pays. Or, Tuo Fozié, toujours en symbiose avec le Chef de l’Etat, poursuit sa double mission, administrative et sécuritaire à partir de Bouaké.