La guerre contre le diktat de la mafia installée dans le secteur du transport se poursuit ! Ce mardi 8 octobre 2019 plus d’une vingtaine de gendarmes à bord d’un cargo ont fait une descente musclée à la gare de « Gbaka » (mini car de transport en commun) d’Adjamé Liberté. Bilan de cette opération, plusieurs ‘’gnambros’’ interpellés.

Ces individus peu scrupuleux s’adonnent au racket des transporteurs depuis plusieurs décennies. Ils leur imposent des tarifs pour charger leurs véhicules. Lorsqu’à un carrefour les conducteurs prennent des clients, ils doivent impérativement leur payer des taxes imaginaires. Tout transporteur qui refuse s’y conformer est violenté. Plusieurs cas de meurtres ont même déjà été signalés dans ces circonstances. Pour mettre fin à leurs pratiques, le préfet de la ville d’Abidjan (capitale économique ivoirienne), Vincent Toh Bi a lancé une vaste opération de démantèlement de ce réseau de racketteurs.

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«Ce matin nous sommes venus les ramasser parce qu’il est temps de mettre fin à leurs pratiques mafieuses. Abidjan n’est pas une jungle. S’ils veulent se faire de l’argent, qu’ils partent travailler », a martelé d’une voix furibarde un sous-officier de la maréchaussée.

L’opération s’est déroulée sans heurts, les  »gnambros » n’ont opposé aucune résistance face aux gendarmes qui visiblement étaient déterminés à en découdre avec tous ceux qui allaient leur poser une quelconque résistance.

«Nous souhaitons que cela continue afin que nos dirigeants actuels finissent avec ce problème », a souhaité au micro de 7info.ci, Priscine Kouamé, étudiante dans une grande école d’Adjamé.

Arnaud Houssou

7info.ci