La justice militaire a, dans la plus grande discrétion, ouvert une enquête pénale contre des éléments du contingent 2600 (ex-combattants intégrés dans l’armée en 2011), à l’origine de la mutinerie du 17 janvier dont les épicentres ont été Yamoussoukro et l’Ecole des forces armées de Zambakro.
Le tribunal a identifié cinq éléments suspectés d’avoir été les meneurs et les a inculpés pour assassinat et incitation. Trois militaires sont aux arrêts et deux autres, en fuite, sont recherchés.
Une procédure étonnante dans la mesure ou certains éléments du contingent 2600 avaient essuyé des tirs devant la garde républicaine de Yamoussoukro, occasionnant morts et blessés.
Une affaire classée sans suite pour le moment. Pourtant les éléments du contingent dit des 8400 (intégrés en 2007) qui avaient manifesté violemment à Bouaké, à Abidjan et dans plusieurs villes, quelques jours plus tôt, pour réclamer des primes, ont été entendus par le gouvernement qui leur a versé plusieurs millions de francs CFA. Parmi eux, certains qui ont fait des blessés et mort (Diawara Issouf, démobilisé de Bouaké).
Mais, pour l’heure, sans qu’une suite judiciaire ait été donnée.