La corruption est un fléau qui prend de l’ampleur chaque année en Côte d’Ivoire. Samedi 11 juillet 2020, journée africaine de la lutte contre la corruption, des organisations de la société civile et des médias ont joint leur force pour trouver des voies et moyens pour reculer la corruption.
C’est autour d’une table ronde organisée par l’ONG Social Justice que cette décision a été prise. « Combattre la corruption par des systèmes judiciaires efficaces et efficients », tel était le thème de cette 4e édition.
Selon Kra Kouamé Constantin, membre de l’ONG, cette table ronde a été faite pour une phase théorique qui sera suivie d’une « phase pratique ».
Madame Koffi, pour compléter les propos de son collaborateur, a tenu à rappeler qu’en 2018, une analyse a été faite par l’ONG qui a pris en compte la lutte contre le blanchiment de capitaux. Cette étude a relevé que les domaines de l’agriculture, immobilier sont les plus touchés.
« Nous pensons que nos actions auront des impacts au niveau national et international », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, au sortir de cet atelier, des recommandations ont été faites à la haute autorité de la bonne gouvernance (HABG), institution principale de lutte contre la corruption.
Ce sont entre autres « la production régulière des rapports annuels et leurs publications systématiques, la vulgarisation des actions et mission de la HABG sur tout le territoire ivoirien, en vue d’en assurer la visibilité, la déclaration de patrimoine des assujettis pendant l’exercice de leurs fonctions, l’accès aux informations de façon désagrégée liée aux déclarations de fin d’exercice des assujettis et l’accès aux données en lien avec la corruption notamment les cas de corruption avérés, les poursuites et condamnation.
Sandra Kohet
7info.ci