Deux des quatre cambrioleurs de la chambre de Fally Ipupa, ont été interpellés. Dans la nuit du dimanche 6 octobre dernier, après avoir livré son deuxième concert à Kisangani, le chanteur congolais a été victime d’un vol de bijoux et objets de valeur à l’hôtel Palm Beach où il séjournait. Survenu cinq mois après un acte similaire dont la victime était Ève Bazaiba, femme politique congolaise, l’incident a suscité une vive polémique.
Les clameurs se sont tues après l’émoi suscité par le braquage dont a été victime Fally Ipupa, en séjour à Kisangani, dont la chambre d’hôtel a été visitée par des quidams, qui n’ont aucun talent artistique. Ces filous ont choisi de dérober des objets précieux au jeune chanteur congolais. Pas du tout dansant ce genre d’acte qui a fait oublier les déhanchements endiablés à l’artiste, qui n’en revenait pas!
Croyant l’affaire reléguée aux calendes grecques, deux des mauvais individus, qui avaient gagné le Kenya, ont décidé de liquider les bijoux et objets de valeur. Manque de bol pour eux, la police kényane, saisie par Interpol, leur a mis le grappin dessus.
Le voisinage de chambre de l’artiste avait été soupçonné, accusé même d’être à la base de cet acte délictueux. Mais, l’enquête menée conjointement par la police judiciaire et le Procureur général de la ville a permis d’épingler deux des quatre larrons alors qu’ils tentaient de monnayer les biens dérobés.
Souley Soulemane, cadre dirigeant chez Fally Ipupa Foundation qui donne l’information de la mise aux arrêts de ces rats de chambre d’hôtel, a remercié les autorités sécuritaires pour cette traque réussie et lance un message aux deux autres criminels encore en cavale.
« Voler des bijoux de valeur et des montres de luxe à Kisangani et se positionner dans des pays plus ou moins organisés comme le Rwanda ensuite le Kenya, était une erreur chers frères congolais. Parce que cela été facile pour nous, deux semaines après cette nuit du 6 octobre à Kisangani, où je n’étais pas, de retrouver vos traces et commencer dans tout le secret possible votre traque. Merci en premier lieu à nos services de sécurité à Kinshasa, merci à Interpol, merci à notre ambassade au Kenya, ainsi qu’à la police kényane qui grâce à nos pistes et indications a réussi à mettre la main avant-hier, en ma présence, sur deux des quatre voleurs criminels. Un couple, Aimé, appelé Leroi et Nathalie faussement appelée Prudence, en pleine négociation de vente de deux des cinq montres dérobées, et qui s’étaient infiltrés dans cette suite de l’hôtel Palm Beach de Kisangani » a raconté Souley Souleymane.
L’enquête se poursuit afin de ferrer les autres membres encore en cavale. Pas pour longtemps, avec l’interpellation de leurs acolytes.
Manuela Pokossy-Coulibaly