Le samedi 2 janvier 2021, deux soldats français ont été tués lors d’une opération dans le nord-est du Mali dans la région du Ménaka. Selon la presse locale, il s’agit là ,de la deuxième attaque mortelle contre des soldats français, revendiquée par la branche d’Al-Qaïda au Sahel en quelques jours.

Ces deux décès portent à 50 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations anti jihadistes Serval,  puis Barkhane , a précisé l’état-major des armées.

Le communiqué de l’Élysée précise qu’un troisième soldat a également été blessé, toutefois son état de santé ne semble pas être critique .

Par ailleurs, ces attaques surviennent, alors que la France envisage la réduction de ses troupes Barkhane et se dit ouverte à des négociations avec des forces sahéliennes , à l’exception des directions d’Al-Qaïda et du groupe État islamique.

La force Barkhane, qui réside depuis cinq ans au Sahel, a été étoffée de 600 soldats, ce qui a porté son effectif total à 5100 en 2020 . Elle revendique la « neutralisation «  de dizaines de jihadistes ces dernières semaines aux côtés de la force du G5 Sahel.

Exposé ainsi à la persistance des violences jihadistes, doublées de conflits intercommunautaires, les autorités de transition malienne n’excluent pas d’engager des négociations avec des groupes armés, comme il a été le cas du président Ibrahim Keïta , renversé par un putsch en août 2020.

Rama Camara (Stagiaire)

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