Le dialogue politique aura lieu, mais avec la participation de tous les acteurs politiques ivoiriens. Henri Konan Bédié le président du PDCI-RDA par ailleurs président de la plateforme des partis de l’opposition politique ivoirienne insiste sur le sujet.
Dans une adresse faite sur le réseau social Facebook dans la soirée du mercredi 9 décembre, l’ancien chef d’État ivoirien est revenu sur la question en réitérant ses exigences avant la reprise du dialogue avec les tenants du pouvoir en Côte d’Ivoire. Pour Henri Konan Bédié, les discussions avec l’exécutif ivoirien ne doivent plus être « un tête-à-tête Bédié-Ouattara », comme vu lors de la rencontre du mercredi 11 novembre. En lieu et place, le chef de file de l’opposition recommande plutôt « l’organisation d’un dialogue national » qui doit inclure toutes les forces politiques du pays. Aussi, Henri Konan Bédié insiste-t-il sur la libération immédiate de tous les responsables politiques ou de la société civile mis aux arrêts ou forcés à l’exil.
Faut-il le rappeler, l’opposition politique ivoirienne conduite par le président du PDCI ne reconnaît jusque-là pas la réélection du président Alassane Ouattara. Avant la tenue du scrutin du 31 octobre 2020, elle avait lancé un mot d’ordre de désobéissance civile, avant d’annoncer la mise en place d’un gouvernement de transition. Toute chose qui a conduit à l’arrestation de certains leaders de l’opposition et la poursuite de bien d’autres.
La libération des leaders de l’opposition et l’arrêt des poursuites contre d’autres, contraints à l’exil ont jusque-là été exigés par Henri Konan Bédié pour qui ce sont des « préalables non négociables » avant sa participation à un dialogue politique. Henri Konan Bédié, on se rappelle également, avait exigé que les discussions avec les gouvernants soient inclusives donc avec la participation de tous les acteurs politiques du pays, y compris ceux qui sont l’objet de poursuites judiciaires.
Richard Yasseu
7info.ci