Sur demande de EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) de Armand Ouégnin et la CDRP (Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix) de Henri Konan Bédié, la signature du document final du dialogue politique sur le code électoral a été reportée. Une nouvelle date sera fixée la semaine.
Le document final sur le code électoral n’a pas été paraphé comme prévu le jeudi 6 février. La raison ? Les principales formations de l’opposition politique que sont EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) de Armand Ouégnin et la CDRP (Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix) de Henri Konan Bédié ont brillé par leur absence.
Une absence justifiée par le fait que ces groupements politiques ont demandé le report de la date de signature dudit document final.
« Il y a eu une séance de validation des travaux du dialogue politique. A l’issue des échanges nous avons convenu que les documents relatifs aux résultats soient à la disposition de chacun pour signature aujourd’hui (Ndlr, le 6 février). Cela n’a pas été possible parce que EDS, CDRP nous ont saisis par courrier ce matin. Ils souhaitent que la rencontre de la signature soit reportée pour leur permettre de s’entendre avant la signature du document », a expliqué à la presse le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Sidiki Diakité. Il a indiqué qu’une nouvelle date sera fixée la semaine prochaine.
Quant au président l’Union Démocratique et Citoyenne, Anicet Gnanzi, il a prévenu que les autres formations politiques plus représentatives au dialogue avec le gouvernement ne pourraient pas attendre indéfiniment.
« Nous sommes assez représentatifs, on aurait pu signer le document. Mais comme vous l’avez dit, pour demeurer dans l’esprit du dialogue politique, nous allons accepter le report. Mais, on ne peut pas attendre indéfiniment », a-t-il soutenu.
Arnaud Houssou
