La séance des discussions entre le gouvernement et les partis politiques tenue le mardi 15 février 2022 n’a pas laissé un bon goût aux représentants de l’Union républicaine pour la démocratie (URD). Max Henri Diaye, son secrétaire général adjoint, dénonce le mode opératoire des échanges.
Une méthodologie et un mode opératoire pas consensuels, des propos pas amicaux… de la séance des discussions entre le gouvernement et les partis politiques tenus le mardi 15 février 2022 à la primature, l’Union républicaine pour la démocratie (URD) crie son insatisfaction. « La méthodologie et le modus operandi étaient antérieurement définis et uniquement par les membres du RHDP et en même temps membres du gouvernement qui étaient présents à la table de discussion et malheureusement, l’opposition ne faisait que subir ce que le parti au pouvoir avait déjà prévu comme plan de déroulé », fait remarquer Max Henri Diaye, le secrétaire général adjoint du parti de Danièle Boni Claverie, dans un cri de cœur publié par le confrère Le Nouveau Réveil.
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Le dialogue politique, initié par le président ivoirien Alassane Ouattara, est à sa 5e phase. Elle met en scène d’un côté des membres du gouvernement avec à leur tête le Premier ministre, et de l’autre des partis politiques ainsi que des organisations de la société civile. L’objectif des échanges est de parvenir à solutionner dans la concertation des problèmes socio-politiques qui minent la société ivoirienne. Pour le secrétaire général adjoint de l’URD, « à ce genre de rencontres politiques, il n’y a ni gouvernants ni gouvernés, il n’y a pas de managers ni de managés et il n’y a pas de chefs ni de sujets, tous sont au même niveau, dans le respect, la courtoisie et dans la différence. L’objectif étant de trouver des solutions politiques aux problèmes du pays dans l’union des intelligences et des compétences ».