Le 18 octobre dernier, un garçon de 12 ans est attaqué mortellement par un troupeau d’éléphants. Le drame s’est produit dans le village de Yalombi-Kouassikro, une sous-préfecture de Didiévi. Après ce drame, le député en appelle à une action prompte du gouvernement.

« J’ai trouvé sur place des villageois apeurés et donc, toute une population dans la psychose. » C’est ainsi que s’est exprimé le député de Didiévi après sa visite à la famille éplorée. Il a expliqué que depuis le drame, les populations ne savent plus que faire. Le drame s’étant produit sur le chemin du champ, ils ont tous peur de s’y rendre de peur de faire une autre rencontre malheureuse.

En effet, le petit Koffi Kouadio Privat se rendait aux champs accompagné de ses chiens. Sur le chemin, un troupeau d’éléphants sort de façon soudaine de la brousse et attaque après que les chiens stressés se sont mis à aboyer.

LIRE AUSSI : Niger: 26 écoliers périssent dans un incendie.

La situation est relativement urgente vu que les populations de cette localité vivent essentiellement de l’agriculture, et que ceux-ci ne peuvent plus être en sécurité dans leurs plantations.

Le gouvernement à travers les ministres Alain Richard Donwahi, Myss Belmonde Dogo et le président du Sénat Ahoussou Jeannot ont témoigné aux parents la compassion de l’Etat. Ils ont également fait des dons en attendant de trouver une solution. A ce propos, le député a déclaré « Je pense que ce dont nos parents ont besoin c’est la sérénité et la sécurité. » Et d’ajouter « Que peuvent des dons pour une tribu de 13 villages menacés de famine ? ».

Le député transmet au gouvernement le message des populations de Didiévi en ces termes « Mes parents me chargent de dire à l’Etat que tout ce qu’ils veulent, c’est la sécurité pour poursuivre leurs travaux champêtres ».

Pour rappel, les éléphants agresseurs se sont sauvés du parc d’Abokouamékro. Les populations attendent donc qu’ils soient réintégrés dans leurs réserves.