Où sont passés les 40 conteneurs de bois de vène qui étaient entreposés à San Pedro ? Le ministère des Eaux et forêts de Côte d’Ivoire a réagi et rejeté toute responsabilité dans cette disparition.  

La nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux. Du bois de vène à hauteur de 700 millions de francs CFA a disparu à San Pedro. Tenu pour responsable dans l’affaire, le ministère ivoirien des Eaux et forêts a réagi dans un communiqué dont 7info s’est procuré copie.

« Les services douaniers ont confié la surveillance desdits contenus à la société STEBT. En 2019, après le constat de la disparition du contenu de ces conteneurs sur le site, par l’Inspection des Eaux et forêts du Port de San-Pedro, la société STEBT porte plainte en 2020 pour vol contre X avec effraction », mentionne le document signé du service de communication et daté du 28 juin 2021.

En Côte d’Ivoire, par un décret n°2013-508 du 25 juillet 2013 et à l’arrêté interministériel n°502/MINEF/MEMIS/MPMEF/MPMB du 05 décembre 2013, est interdit l’exploitation, la coupe, le transport, la commercialisation et l’exportation du bois de vêne.

Selon le communiqué, conformément au décret, en 2014, les services des Douanes du Port autonome de San-Pedro font la réquisition en 2014 des conteneurs de bois de vène qui ont dépassé les délais prévus par le moratoire de 3 mois. Courant mars 2015, la douane saisit 40 conteneurs et les entrepose au parc SEPBA du port de San-Pedro.

Après le paiement des droits et taxes à la douane, une mainlevée est délivrée en mars 2016 à la société STEBT sise à San-Pedro, route de Grand-Bereby, pour y subir une transformation du bois, car la coupe est antérieure au décret, précise le communiqué. Et d’ajouter que les services douaniers ont confié la surveillance de ces contenus à la société STEBT avant leur disparition.

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Pour le ministère des Eaux et forêts, la responsabilité de cette disparition est à chercher ailleurs. « Le ministère des Eaux et forêts précise que ses services de San Pedro n’ont pas eu la garde de ces conteneurs et par conséquent il décline toute responsabilité pour quelque manquement que ce soit », se défend le ministère.