Santé

Don de sang, 300 000 poches de sang attendues en 2024 pour satisfaire les besoins des populations

Mis à jour le 11 juillet 2024
Publié le 10/07/2024 à 5:30 , , ,

Quels sont les besoins en poches de sang pour l’année 2024 ? Docteur Yassongui Mamadou Sékongo, le directeur général du Centre national de Transfusion sanguine de Côte d’Ivoire (CNTS-CI) était l’invité de la conférence de presse hebdomadaire « Tout savoir sur » du CICG, le 09 juillet 2024. A cette occasion, il a révélé les attentes de la structure dont il a la charge pour cette année.

 

 

Ce sont près de 300 000 poches de sang qui sont attendues par le Centre national de transfusion sanguine, pour l’année 2024. Un besoin estimé qui correspond à 1% de la population. Face à la presse nationale, le directeur général dudit centre a révélé les conditions à remplir pour qu’un pays puisse répondre aux besoins en produits sanguins des populations.

« Selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé, pour qu’un pays soit autosuffisant en produits sanguins il faudrait que ce pays arrive à prélever entre 1 et 3% de sa population. Au dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), nous sommes autour de 30 millions d’habitants en Côte d’Ivoire, donc pour pouvoir satisfaire les besoins en sang de nos hôpitaux il faudrait que la Côte d’Ivoire arrive à collecter 300 000 poches de sang chaque année. Nous avions établi des plans d’action triennaux sur la base desquels nous avions fait des projections de 250 000 poches de sang par an depuis trois ans, mais en même temps nous nous sommes adaptés à l’évolution démographique de la Côte d’Ivoire. Pour nous, l’objectif c’est de prélever 300 000 poches de sang cette année pour pouvoir satisfaire les besoins en Côte d’Ivoire. Sur la base de données du Centre national de transfusion sanguine, au dernier checking au 30 juin 2024 nous étions aux alentours de 140 000 poches de sang sur les 300 000 attendus pour 2024, soit un taux de satisfaction de 94% », a précisé Docteur Yassongui Mamadou Sékongo.

Afin d’atteindre ce résultat, plusieurs mesures ont été engagées par le gouvernement à savoir, le renforcement des équipements, l’amélioration de la traçabilité du sang, la sensibilisation, la reconnaissance de l’Etat aux donneurs de sang, la mise en place d’un numéro vert 143 pour dénoncer tous les abus.  En 2021, le pays était à 60% de disponibilité de poches de sang.

 

Maria Kessé

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