Le général Qassem Soleimani était l’un des personnages les plus populaires d’Iran, et considéré comme un adversaire redouté des États-Unis et de ses alliés. Téhéran a mis en garde Washington contre une « escalade extrêmement dangereuse ».
Au surlendemain d’une attaque de l’ambassade américaine à Bagdad par des combattants et des partisans pro-Iran, Washington riposte. Le Pentagone a confirmé ce jeudi soir avoir tué le général iranien Qassem Soleimani, mort dans un bombardement à Bagdad, sur ordre du président américain Donald Trump.
« Sur ordre du président, l’armée américaine a pris des mesures défensives décisives pour protéger le personnel américain à l’étranger en tuant Qassem Soleimani », a indiqué le ministère américain de la Défense dans un communiqué.
Donald Trump n’a pas immédiatement fait de commentaire mais il a tweeté un drapeau américain. Mardi, après l’attaque de l’ambassade des États-Unis, il s’en était pris à Téhéran dans un tweet. « L’Iran sera tenu pleinement responsable des vies perdues ou des dégâts occasionnés dans nos installations. Ils paieront LE PRIX FORT ! », avait-il prévenu. « Ceci n’est pas une mise en garde, c’est une menace ».
Le Pentagone a pris soin de souligner que le général Soleimani était le chef des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, une organisation considérée comme terroriste par Washington depuis avril dernier. Le général iranien présidait aux négociations pour former le futur gouvernement irakien. Il était l’un des personnages les plus populaires d’Iran, et considéré comme une bête noire par les Etats-Unis.
Adam’s Régis SOUAGA et BFMTV
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