Où en est-on avec le projet de la Bourse des matières premières que pilote la BRVM ?
Dr Edoh K.A: C’est un projet structurant pour la Côte d’Ivoire. Nous avons évolué sur le chantier d’abord avec la formation des acteurs clés. Nous avons formé un grand nombre d’acteurs clés dans le secteur public et dans le secteur privé en Côte d’Ivoire. Nous avons aussi élaboré un cadre élémentaire pour pouvoir encadrer les activités de cette bourse et ce cadre est en cours de finalisation en vue de rentrer dans le processus d’adoption au niveau national. Aussi, un plan d’affaire a-t-il été élaboré qui a dessiné l’architecture du marché, les acteurs, le potentiel et éventuellement les activités telles qu’on pouvait s’émanciper pour les prochaines années.
Est-ce que justement au niveau de ce démembrement, les producteurs agricoles pourraient être des futurs investisseurs que la BRVM pourra récupérer ?
Les producteurs pourront forcément être des acteurs important de cette Bourse. L’option qui est à l’étude aujourd’hui c’est d’avoir une bourse privée. Si la bourse est privée, il faut bien des actionnaires privés, donc les producteurs pourront être des actionnaires de leur Bourse, cela est déjà une bonne chose. Ces producteurs pourront aussi investir dans le marché en prenant des positions sur certains produits, c’est ce que nous espérons. Cela va forcément aider à développer le marché.
Pour les coopératives agricoles, est-ce que vous avez en option de les démarcher pour être des investisseurs au niveau de la BRVM ?
Les coopératives vont jouer un rôle clé, parce qu’on ne peut toucher tous les producteurs individuellement. Dans les directions régionales du développement rural, nous allons nous appuyer sur les coopératives. Ce sont elles qui vont fédérer les producteurs et les amener sur le marché.
Est-ce que nous pouvons rêver une information sur la Bourse à partir de l’Education nationale ?
C’est un travail à long terme. Nous travaillons là-dessus.
Réalisé par Adam’s Régis SOUAGA, Coll : DIANE Drissa
