Plusieurs zones d’ombre subsistent encore sur leurs cas. Mais cela ne pèserait pas lourd pour maintenir ces suspects derrière les barreaux. Selon le confrère Jeune Afrique, un an après le démantèlement d’un réseau de trafic de cocaïne qui a conduit à une vague d’arrestation d’opérateurs économiques ainsi que des officiers dans les rangs des Forces de défense et de sécurité, des personnes pourraient à nouveau humer l’air de la liberté.
Il s’agit notamment des hommes d’affaires, Richard Ghorayeb, Dominique Amata et Hussein Taan. Ils étaient accusés de blanchir l’argent de ce trafic.
Contre ces présumés barons du réseau de trafic de cocaïne entre Côte d’Ivoire, les enquêteurs n’auraient pas trouvé grand-chose. À en croire le confrère, les flux financiers évoqués dans ce dossier de trafic de drogue n’ont pu être prouvés en raison de la préférence pour ce type d’affaires en Côte d’Ivoire, de procéder par les transactions en liquides. Pendant l’enquête conjointe services ivoiriens-Interpol et des services de renseignement occidentaux, il n’aurait donc pas été possible de démontrer les mouvements financiers avec les Espagnols Miguel Angel Devesa Mera, José Maria Muniz Cadabal, Picabea Carnes Aitor, impliqués dans le trafic.
« Ont ainsi été épluchés sans succès les comptes bancaires des businessmen et l’un des suspects a été questionné à propos de plusieurs mouvements financiers entre la Côte d’Ivoire et la France effectués par l’intermédiaire des membres d’un groupe WhatsApp nommé ‘’Le Cartel’’ », explique Jeune Afrique.
L’instruction dans cette affaire de trafic de drogue a pris fin en décembre 2022. Le procès est attendu. C’est dans ce contexte que la mise en liberté prochaine de ces hommes d’affaires est évoquée.
Richard Yasseu