Côte d’Ivoire

Droits de l’Homme, les acteurs harmonisent le rapport national du 4e cycle de l’Examen Périodique Universel devant les Nations-Unies

Mis à jour le 25 juin 2024
Publié le 24/06/2024 à 6:56 , , , ,

En Côte d’Ivoire, les acteurs au projet d’élaboration du  rapport national du quatrième cycle de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies se sont réunis en atelier, à Grand-Bassam, lundi 24 juin.

 

Initié par le ministère de la Justice et des Droits de l’homme, à travers sa direction des droits de L’homme, cet atelier intervient à moins de cinq mois du passage de la Côte d’Ivoire pour le quatrième cycle de l’EPU prévu le 05 novembre 2024, au cours de la 47e session du Groupe de travail de l’EPU, à Genève, en Suisse.

“Les lignes directrices relatives à l’élaboration des rapports nationaux prescrivent une approche participative. C’est donc ce qui justifie la présence de toutes les parties. prenantes nationales, aux côtés du Comité interministériel de suivi des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme, dans le cadre de la finalisation du projet de rapport national de notre pays pour le 4 cycle de l’Examen périodique universel”, a expliqué Florentine Mossochi NDubuisi, directrice de cabinet adjointe du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme.

“Vous ne serez pas seuls dans cet engagement”, a-t-elle rassuré. 

“Je voudrais, au nom de monsieur le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, vous assurer du soutien de l’État qui sera à vos côtés, pour vous apporter l’accompagnement nécessaire à la bonne réalisation de votre mission. Le soutien des partenaires et des autres parties prenantes nationales ne vous fera pas non plus défaut”, a promis la représentante du ministère de la Justice. 

Créé par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations Unies de mars 2006, l’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme du Conseil des droits de l’homme (CDH) permettant aux États membres de l’ONU d’examiner la situation des droits de l’Homme dans chacun des États membres des Nations Unies. Après l’examen, chaque État est censé mettre en œuvre les recommandations issues de l’EPU qu’il aura reçues, et en particulier, les recommandations acceptées ainsi que les engagements volontaires pris.

A l’instar des autres Etats membres de l’Organisation des Nations Unies, la Côte d’Ivoire a été examinée pour le 3e cycle de l’EPU en mai 2019. Au cours de ce cycle, elle a reçu 247 recommandations. Elle en a accepté 222.

Dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), le Conseil des droits de l’homme de l’ONU examine tous les quatre ans et demi la situation des droits de l’homme de chaque État membre de l’ONU. En tant que garant des droits de l’homme, les parlements ont un rôle important à jouer dans ce processus. 

Les travaux de cet atelier qui reunit une trentaine de participants dont des membres du comité ministériel et du Parlement, les OSC, le CESEC, prendront fin mercredi prochain.

Tristan Sahi 

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE