Edouard Philippe le Premier ministre français a dévoilé ce mercredi 6 novembre, une série de mesures pour contrôler la politique migratoire de son pays.
Il était attendu sur la question. Ce mercredi 6 novembre, Edouard Philippe le Premier ministre français a été sans détours sur la question de l’immigration dans son pays. Il annoncé une série de mesures pour contrôler ce phénomène social. La France a-t-il fait savoir, opte pour la fixation de quotas et surtout pour une immigration par le travail.
« Notre volonté, c’est de faire des choix en matière d’accueil. Fixer des objectifs quantitatifs ou des quotas, en matière d’immigration professionnelle. Mettre le paquet sur l’immigration par le travail », soutient Edouard Philippe.
Pour le Premier ministre français, cette orientation nouvelle répond au désir de son pays de « reprendre le contrôle » de leur « politique migratoire ». Il a annoncé à cet effet, la prise de vingt ( 20) mesures pour atteindre cet objectif.
Par reprendre le contrôle de la politique migratoire de son pays, explique Edouard Philippe, il s’agit d’ « exprimer et assumer les choix clairs en matière d’accueil et d’intégration. C’est faire en sorte que la délivrance d’un titre de séjour relève davantage » des principes français et des principes que fixe ce pays, « plutôt que d’un constat comme cela a été souvent le cas ». Mais tout tenant compte des droits et devoirs. Dans cet esprit, il ajoute qu’il s’agit aussi de « Limiter les irritants qui gênent le parcours d’intégration par exemple en réduisant les taxes sur les titres de séjour. Mais en même temps, notre rôle est aussi de protéger l’immigration familiale en luttant certains détournements ou encore de réaffirmer certaines exigences fermes et fortes pour accéder à la nationalité française ».
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Cette reprise de contrôle, renchérit le Premier ministre français, c’est « lutter fermement contre tous les détournements du droit d’asile, et contre l’immigration irrégulière ».
Cette vision nouvelle traduite dans ces mesures, repose aussi sur la volonté d’ouverture de la France, souligne Edouard Philippe. « Notre politique migratoire doit tenir compte des désordres du monde. La France n’est pas une île, parce que c’est son intérêt, parce que c’est sa vision. La France doit contribuer à la réduction des déséquilibres en matière des richesses et à bâtir les chemins de la paix et du développement. C’est la raison pour laquelle le président de la République s’engage fortement au plan diplomatique. C’est la raison pour laquelle il a fait le choix d’augmenter fortement l’effort d’aide publique au développement à destination de toute une série d’Etat partenaires. C’est pourquoi aussi cet effort nouveau doit s’inscrire avec ses partenaires dans une logique d’engagements réciproques », explique le chef du gouvernement français. Non sans faire remarquer que ces mesures cadrent avec la vision de l’Union Européenne sur la question.
Richard Yasseu
7info.ci