A trois mois des échéances électorales, plusieurs candidats se sont déjà déclarés et semblent être prêts pour les campagnes contre le parti au pouvoir.
Henri Konan Bédié, président du PDCI RDA, ex-allié du parti au pouvoir, a été désigné pour porter les couleurs du vieux parti. Après deux conventions éclatées, l’homme de 86 ans a remporté 99,70% des suffrages exprimés.
Affi N’guessan, président du front populaire ivoirien, a été désigné le 1er août pour être candidat pour les élections présidentielles. Le président du parti de Laurent Gbagbo compte « gagner » parce que, dit-il, il a « l’expérience pour diriger ce pays« .
Marcel Amon-Tanoh a fait l’annonce officielle de sa candidature le 22 juillet dernier devant la presse. Cet ex-collaborateur d’Alassane Ouattara soutient bâtir sa candidature pour « rassembler les hommes et fédérer les énergies« , s’il est élu à la tête de la nation.
Djè Bi Vamy Olivier, maire de la commune de Zuénoula, a annoncé sa candidature. Le « blanc » parcourt déjà quelques régions et entend mettre son expérience communale au service du pays. Pour la première fois, le pays Gouro a un représentant sur la ligne de départ à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Suite au congrès ordinaire organisé par son parti, l’union républicaine pour la démocratie (URD), Danièle Boni Claverie a été désignée pour représenter les couleurs du parti face aux autres candidats de l’opposition et le futur baroudeur du RHDP.
Mabri Toikeusse, après son divorce annoncé ce dimanche 2 août d’avec le RHDP est le candidat désigné par les membres de son bureau politique. C’est justement cette candidature qu’il aurait voulu voir le RHDP endosser, qui a conduit à la brouille entre lui et Alassane Ouattara.
Guillaume Soro, l’ex président de l’Assemblée Nationale, a annoncé sa candidature depuis le 15 octobre 2019. Malgré sa condamnation à 20 ans de prison ferme pour recel de deniers publics, fin avril dernier, il a assuré qu’il sera bien sur le starting block en Octobre prochain. « Je vais gagner« , se plaît-il à dire.
Un de ses jeunes frères de la FESCI, Jean Yves Dibopieu, ancien leader de la galaxie patriotique a dévoilé son secret de briguer la présidentielle en juin dernier. Par contre, il avait annoncé ne pas être content des critères d’éligibilité pour faire acte de candidature notamment la caution de 50 millions.
Maître Kaudjhis Offoumou Françoise a aussi annoncé sa candidature. Cette avocate entend faire prendre conscience de l’amour du travail bien fait, si elle est élue présidente de la République.
Mamadou Koulibaly, premier à s’être déclaré candidat en 2018 fait partie de ce lot de challengers en course pour le fauteuil présidentiel. Le maire d’Azaguié et président d’une branche de Lider, a opté pour les réseaux sociaux pour faire passer ses idées. Aucune tournée depuis longtemps dans le pays ne lui fait pas perdre espoir.
Fiéni Koffi Kevin, candidat indépendant, annonce une explication de sa candidature pour le 9 août 2020, à partir du stade d’Angré, à Abidjan Cocody. L’homme venu du Gontougo, entend à 39 ans, ne pas faire de la figuration.
Ahmed Koffi Zarour, a depuis longtemps, annoncé les couleurs. Pas en phase avec le pouvoir, il tend à être une médiane entre les différents mouvements politiques. Après plusieurs critiques des ultra-nationalistes, l’attaquant sur ses origines, celui qui voulait surfer sur un certain nationalisme métissé est rentré dans sa bulle, avec moins d’apparition sur les réseaux sociaux. Peut-être pour mieux sauter dès les semaines à venir.
Quand au RHDP, après le décès du Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly, le parti attend le nouveau candidat capable de le représenter. Plusieurs voix se sont alors levées pour demander au chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat. Sollicitation qu’il a prise en considération, mais à laquelle il n’a pas donné pour l’heure de suite favorable.
Sandra Kohet
7info.ci
