Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, les partis, groupements politiques et futurs candidats, ont échangé sur les dispositions légales des prochaines élections locales (municipales et régionales).
Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), est déterminé à appliquer la loi N° 2019-870 du 14 octobre 2019. Dans son article 3, cette loi dispose que : « Pour les scrutins uninominaux ou de listes, un minimum de 30 % de femmes sur le nombre total de candidats présentés au cours de la consultation électorale est exigé. Toute liste de candidatures doit respecter l’alternance des sexes de telle sorte que si deux candidatures du même sexe sont inscrites, la troisième soit de l’autre sexe ».
Au cours d’une rencontre avec les partis, groupements politiques et futurs candidats ce mardi 20 juin 2023, Coulibaly-Kuibiert est revenu sur le sujet. Il a indiqué que pour qu’une liste électorale soit validée, le quota des 30% doit être absolument respecté.
« L’alternance va consister à faire suivre l’un après l’autre ou l’une après l’autre candidature de sexe contraire, ou faire suivre deux candidatures de même sexe et la troisième de sexe différent. Les 30% c’est à préciser au début de la liste », a-t-il fait savoir.
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En un mot, toutes les candidatures qui ne répondront pas aux exigences de la loi N° 2019-870 du 14 octobre 2019 ne seront pas validées.