Jouer avec les symboles de l’Etat peut avoir des conséquences. C’est le cas de cette femme qui est condamnée à purger une peine d’emprisonnement pour outrage à l’hymne national.
Rattrapée par son passé, c’est ainsi qu’on pourrait résumer la condamnation que vient d’avoir cette femme. Il y a un an, elle posait un acte dont elle subit aujourd’hui les conséquences. Les faits se sont passés au moment des Jeux olympiques de Tokyo en juillet 2021.
A cette période, un escrimeur hongkongais, vainqueur dans sa discipline, recevait la médaille d’or. Alors que l’événement était retransmis dans un centre commercial, Paula Leung, sa compatriote, agitait un drapeau datant de l’époque coloniale.
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L’acte a été jugé subversif dans la mesure où il a été posé au moment où se jouait l’hymne national chinois. Le tribunal a condamné la mise en cause à trois mois d’emprisonnement. Il lui est reproché d’avoir gravement dénigré l’hymne et porté atteinte à la dignité du pays, rapporte l’AFP.
Paula Leung aujourd’hui âgée de 42 ans, devient ainsi la première personne à être incarcérée pour avoir insulté l’hymne national chinois.
Depuis 2020, les autorités de Hong Kong ont adopté une loi spécifique qui sanctionne toute attitude irrespectueuse à l’égard de l’hymne national chinois. Dans ce territoire chinois, l’outrage à ce symbole de la nation est un délit passible au maximum de trois ans de prison et 50.000 dollars hongkongais d’amende (6.400 euros).
Richard Yasseu