C’était l’une des conditions d’éligibilité à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF). L’enquête d’intégrité comme l’exige les textes de la CAF et de la FIFA a été menée par un cabinet international. Selon les résultats de l’enquête livrés la veille du scrutin, tous les candidats avaient été déclarés éligibles d’où la tenue de l’élection du 23 avril dernier.
L’épée de Damoclès ne plane plus sur la tête du nouveau président de la Fédération ivoirienne de football, Yacine Idriss Diallo. Le 15 avril dernier face à la presse, la présidente du CONOR-FIF Mariam Dao Gabala annonçait que les candidatures de Didier Drogba, Yacine Idriss Diallo et Sory Diabaté avaient finalement été retenues mais « sous réserve ». Une clause qui s’appuyait sur une enquête d’intégrité tendait à vérifier la moralité des différents candidats à la présidence de la FIF.
En vue de marquer leur engagement à accepter les résultats de cette enquête, Didier Drogba et Yacine Idriss Diallo ont signé le formulaire d’intégrité de la FIFA. De son côté, Sory Diabaté n’a pas tenu à signer d’engagement dans ce sens.
« Les résultats nous ont été communiqués hier (NDLR 22 avril 2022), donc il n’y a pas d’élections sous réserve car la réserve a été levée depuis hier soir. C’est au vu de cela que nous avons été trois à concourir ce matin (NDLR 23 avril 2022). La notion de réserve est derrière nous, maintenant nous devons parler d’avenir », révélait Idriss Diallo, lors de son premier discours après son élection à la présidence de la FIF.
Selon les textes du binôme FIFA/CAF, l’enquête d’intégrité est normalement organisée avant le scrutin électoral. Mais compte tenu du temps très court dont disposaient les autorités sportives ivoiriennes, quitus leur a été donné par la FIFA d’organiser les élections sous réserve de l’enquête d’intégrité.
Des résultats qui ont permis ainsi de valider l’élection de Yacine Idriss Diallo à la tête du football ivoirien.
