Ils réclament de meilleures conditions de travail. Les fondateurs d’établissements privés, réunis en session extraordinaire le mardi 25 octobre 2022 à Abidjan, menacent d’observer un arrêt de travail à compter du 7 novembre.
Les présidents des faîtières du secteur de l’enseignement privé laïc et confessionnel de Côte d’Ivoire seront dans l’incapacité de remplir les charges d’éducation et de formation, dans leurs différents établissements si leurs revendications ne sont pas satisfaites. La date arrêtée pour la mise en exécution de cette menace de grève est le 7 novembre 2022.
Un arrêt de travail annoncé au motif de revendications financières qui troublent la quiétude de ces fondateurs d’établissements depuis des années. S’exprimant en session extraordinaire le mardi 25 octobre, Karamoko Ibrahim, le président de la fédération nationale des établissements privés laïcs d’enseignement supérieur et de formation de Côte d’Ivoire, a égrené le chapelet de leurs revendications.
« Les maux qui minent l’école privée doivent trouver une solution. Il s’agit des retards de paiement qui vont de 12 à 18 mois, l’accroissement du déséquilibre budgétaire chaque année, aujourd’hui il est de 60 milliards et la revalorisation de la convention qui lie les établissements privés à l’État de Côte d’Ivoire qui est vieille de 30 ans. Il faut donc toiletter les textes et revoir les frais d’écolage du premier cycle qui sont encore de 120 000 FCFA et de 140 000 FCFA pour le second cycle », a-t-il révélé à 7info.
Les prochains jours nous situeront quant à la prise en compte ou non de ces revendications de la part des autorités compétentes.