Sauf cataclysme, la grève annoncée dans le supérieur par les enseignants chercheurs ne s’arrêtera pas de si tôt. La coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC) maintient la pression selon ses responsables joints par poleafrique.info.
Pour Dr Johnson KOUASSI, le secrétaire général de ce syndicat, il revient aux autorités ivoirienne de faire le choix de la reprise des cours par la satisfaction de leur revendication ou le choix de laisser continuer le blocus.<< nous avons lancé un préavis aux autorités qui n’ont jusque-là pas encore répondu ; la grève est donc maintenue sauf un miracle des autorités >> ; soutient-il à poleafrique.info qui l’a joint ce mardi 15 mai 2018.
La Cnec proteste contre la mauvaise gouvernance de leur dirigeant du point de vue pédagogique, académique et matériel. Il demande la démission du président actuel de l’université Félix Houphouët-Boigny, Pr Abou KARAMOKO et une élection pour le choix du futur président. Dr Johnson KOUASSI a souligné qu’aucune université ivoirienne ne figure parmi les 20 meilleures universités d’Afrique même s’il remercie le Président de la République pour les salaires régulièrement payés. On note également la revalorisation des taux horaires, des heures complémentaires, des salaires et des primes de recherches.
Le préavis de grève court jusqu’au 22 mai, date à laquelle un bilan sera établi pour une poursuite ou un arrêt de la grève.
Josiane SINA (stagiaire)
Source: rédaction PôleAfrique.info