Le concept d’intrapreneuriat a été au centre des échanges entres experts en ressources humaines et chefs d’entreprises au cours de la 3ème édition de “l’entrepreneur corner“ qui s’est tenue le 17 avril dernier au jardin d’Orange Fab au Deux Plateaux Vallon.
Pour permettre aux chefs d’entreprises et aux responsables des ressources humaines d’échanger et de partager leurs expériences, Blue Bac Africa organise chaque semestre, un cadre de rencontre dénommé “Entrepreneur Corner“. Pour cette 3ème édition qui s’est tenue le jeudi 17 avril denier, l’intrapreneuriat était au cœur des échanges.
L’intrapreneuriat, un concept pas encore assez développé en Côte d’Ivoire mais qui, à en croire les conférenciers de ce rendez-vous d’échanges, s’avère crucial pour le développement des entreprises.
Pour Antoine Djibélou, Directeur de la stratégie de transformation digitale à la Compagnie Ivoirienne de d’Electricité (CIE), l’intrapreneuriat se définit comme le fait pour un salarié d’exploiter les moyens mis à sa disposition par l’entreprise pour pouvoir réaliser un projet qui s’inscrit dans la stratégie globale de l’entreprise. « l’intrapreneuriat, c’est le fait pour un individu, bien qu’il soit au sein d’une entreprise, d’avoir une vision et qui développe un projet dans le cadre de la stratégie globale de son entreprise », a-t-il indiqué.
Eugénie Attia, présidente d’honneur du réseau ivoirien des gestionnaires des ressources humaines, définit le concept d’intrapreneuriat comme étant le fait pour un individu en entreprise d’avoir l’audace de porter au sein de son entreprise un projet qui puisse constituer une valeur ajoutée pour le développement de l’entreprise.
Pour inciter les employés à être des intrapreneurs en entreprise, les conférenciers ont fait un certains nombres de suggestions aux responsables d’entreprise qui étaient venus nombreux pour prendre part à cette rencontre. Antoine Djibélou a insisté sur le sponsorship du management. Selon lui, l’intrepreneuriat doit être motivé par un sponsorship du management pour accompagner la démarche de l’innovation. Sans cela, l’innovation restera théorique. Quant aux salariés eux-mêmes qui doivent avoir cet esprit d’intrapreneuriat, il les invite “à ne pas avoir peur d’échouer, car pour lui « quant on n’a pas peur d’échouer, on peut réaliser de grandes choses ». « Chaque collaborateur en entreprise doit avoir son propre projet, son idée autour de la stratégie globale de l’entreprise pour le développement de celle-ci », a-t-il suggéré.
Alioune Camara, Directeur général d’Ondileo Consulting, propose aux responsables d’entreprise d’accepter de bien repartir les compétences afin de permettre à leurs collaborateurs de promouvoir leurs compétences dans l’accomplissement de leurs différentes tâches. Pour permettre à ceux-ci de pendre des initiatives, Alioune Camara invite les chefs d’entreprise à accepter les critiques constructives.
DIANE Drissa, stagiaire