La nouvelle du décès du Professeur Francis Wodié a plongé le milieu académique et politique ivoirien dans la tristesse. Le milieu de la défense des droits de l’homme également. Le défunt Professeur étant le fondateur de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO). 7info a approché cette organisation à l’annonce de cette triste nouvelle. Neth Willy Alexandre, son président raconte Francis Wodié. Entretien.
Le lundi 3 juillet 2023, la nouvelle du décès du professeur Francis Vangha Wodié, le fondateur de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO), est tombée. Vous qui êtes aujourd’hui à la tête de cette organisation de défense des droits de l’homme, qui était l’homme ?
C’est une profonde tristesse pour nous d’apprendre le décès de cet éminent professeur de droit. Et sa disparition laisse un vide dans le milieu académique et juridique de notre pays. C’était un professeur qui était très respecté et admiré non seulement pour sa connaissance approfondie du droit, mais aussi pour sa passion et son dévouement envers l’enseignement. Avec son décès, la Côte d’Ivoire perd les contributions de ce remarquable professeur qui laisse une empreinte indélébile dans le domaine des sciences juridiques où il a influencé de nombreux étudiants. Nous souhaitons qu’il puisse bénéficier de la part de l’État, un hommage mérité.
Que comptez-vous faire pour perpétuer l’œuvre du professeur Francis Vangah Wodié ?
C’est de lui rendre un vibrant hommage et continuer à promouvoir les valeurs qui étaient les siennes tout au long de sa vie. Je pense que de cette façon on pourra continuer l’œuvre du professeur émérite qu’il est. L’ensemble du corps enseignant, l’ensemble du corps étudiant qui aujourd’hui se reconnaissent en lui feront en sorte que par leur comportement et la pertinence de leur raisonnement juridique, ils puissent continuer à faire vivre le Maître.
Un conseil pour ces étudiants qui rêvent de marcher dans les pas du professeur Francis Wodié ?
De toute sa vie, le professeur Francis Wodié a promu la rigueur et le travail bien fait. Ces valeurs doivent sous-entendre l’étude du droit. Et aujourd’hui ceux qui embrassent la carrière de juriste doivent méditer sur sa vie. Et surtout chercher à lui ressembler. C’est à ces conditions qu’ils pourront être de bons juristes.
Réalisé par Arnaud Houssou
