Sur la base de ces acquis, les syndicats ont concédé une trêve sociale au gouvernement. Mais il devait durer 5 ans…
Cet accord arrive à échéance en août 2022. Le gouvernement a donc décidé de conclure un nouveau contrat avec les syndicats. Pour y arriver, le ministre de la Fonction publique a été chargé de recenser les préoccupations nouvelles des fonctionnaires. Cela a été fait du 15 septembre 2021 au 7et 8 mars 2022.
Des revendications transversales de 16 points ont été listées. Je vais en citer quelques-uns. Il s’agit, entre autres, des revendications portant sur le relèvement de la valeur de l’indice référentiel de base, la revalorisation de la prime de transport, l’allocation familiale, ainsi que la réforme du système d’imposition des salaires et la suppression de la contribution nationale (…).
Qu’est-ce qui reste à faire ?
Il reste l’ouverture des négociations sur les revendications syndicales et la durée et les modalités d’application d’une nouvelle trêve sociale. Le lancement de ces discussions devait avoir lieu le 1er juin, mais cette rencontre a été reportée. Nous sommes en attente de la nouvelle date.
Quelles sont vos priorités ?
Nous avons 16 points de revendications qui se valent, mais nous serons sensibles à la résolution de certains points majeurs que sont la revalorisation de la valeur de l’indice référentiel de base, l’octroi d’un 13e salaire au mois de décembre, la revalorisation de l’indemnité de logement et son attribution à tous les fonctionnaires. Nous porterons plus aussi notre attention sur la revalorisation des accessoires de salaires et la revalorisation des pensions de retraite tous les 2 ans.
Si vous n’obtenez pas gain de cause, allez-vous faire recours à la grève ?
Cette question ne se pose pas, car nous n’en sommes pas encore là, nous aviserons le moment venu.
Entretien réalisé au téléphone par
Arnaud Houssou