Il était environ 9 h le samedi 5 juin 2021, lorsque plus de 600 personnes se sont retrouvées sur l’une des plages de la commune de Port-Bouët. Ce littoral long de 11 km présentait un visage insalubre. Il était couvert de déchets de tout genre, dont des déchets plastiques.
Constituées en plusieurs équipes, ces 600 personnes ont réussi en un temps record à débarrasser cette plage de tous les déchets. Ce sont plus de 11 tonnes de déchets plastiques collectées.
Cette action, soutenue par la mairie de Port-Bouët est une initiative de l’Association ivoirienne de valorisation de déchets plastiques (AIVP) qui n’est pas à son premier acte.
À cette occasion, Aka Nohan, le 4e adjoint au maire a expliqué la nécessité pour les populations de protéger la mer. Selon lui, le Conseil municipal de Port-Bouët est engagé à jouer son rôle dans la préservation et la protection du littoral. » Nous sommes là ce 5 juin 2021 pour un autre combat, celui contre les déchets plastiques pour la survie de notre planète. Car sans océans, pas d’humanité », a indiqué Aka Nohan.
Créé en octobre 2019, l’AIVP fait de la collecte des déchets plastiques son combat. Cette structure aide ainsi à protéger le littoral ivoirien, mais aussi valoriser ces déchets. Selon son président Ahoua Brou, l’AIVP collecte chaque mois, 17 tonnes de déchets. À l’en croire, 200 tonnes de déchets plastiques seront collectées d’ici la fin de l’année par cette association.
Selon lui, le littoral de Port-Bouët est le plus couvert par les pollutions. Ce qui explique cette action du 05 juin 2021 dont le slogan est « Tous pour un littoral sans déchets ».
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« Afin de contribuer à résoudre cette problématique, les entreprises du secteur privé en toute responsabilité et en conformité avec leur engagement sociétal ont décidé de mutualiser les efforts afin de proposer aussi bien aux collectivités qu’au pouvoir public un début de solution pour juguler le fléau des déchets plastiques », a fait savoir Ahoua Brou.
« Nous voulons sensibiliser les populations à ne pas jeter les déchets plastiques, car jeter les déchets plastiques, c’est jeter de l’argent », ajoute-t-il.
En Côte d’Ivoire, le littoral représente environ 7% du territoire. Il est d’une longueur de 560 km. Selon des statistiques du ministère ivoirien de l’Environnement et du Développement durable, avec une production annuelle de 200 000 tonnes, les sachets plastiques représentent une vraie menace pour la santé des populations, le cadre de vie et le tourisme ivoirien.
