Après six mois de concertation générale, la validation des travaux des états généraux de l’éducation nationale s’ouvre à Abidjan le lundi 11 avril 2022. Des résultats très attendus par la communauté éducative, les parents d’élèves et les partenaires techniques et financiers.
S’ils sont actés, ils aideront l’école ivoirienne à sortir de l’ornière. 229 personnalités issues de toutes les couches de la société vont décider du sort de l’école ivoirienne du 11 au 13 avril 2022 dans la capitale économique ivoirienne. À l’occasion des Journées nationales des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, ces acteurs vont plancher sur les résultats de ces assises lancées courant juillet 2021. Au menu de ce conclave, la présentation des résultats des travaux, les discussions autour des résultats, le recueil des avis, recommandations et propositions des participants et la validation du document final.
Le 19 juillet 2021, le Premier ministre Patrick Achi lançait officiellement les des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA). Une initiative chapeautée par le ministère de l’Éducation nationale et qui a pour objectif d’améliorer le système éducatif ivoirien pour les prochaines décennies. Le processus de mise en œuvre des EGENA a été décliné sur le terrain pendant six mois à travers plusieurs étapes. Il s’agit notamment des missions d’informations, les consultations régionales avec les différentes parties prenantes, le lancement du site web www.etatsgeneraux-
Pour Claude Kadio, le président de l’Organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (OPEECI) les attentes sont nombreuses. « Nos attentes c’est une école de qualité, réconciliée et qui se déroule sans turbulences. Nous attendons également de meilleures conditions de travail et surtout un changement de mentalité du côté des élèves, des enseignants et des parents d’élèves », confie-t-il à 7info.
À la question de savoir si ces travaux de validation des EGENA pourront atteindre les résultats escomptés, le président de l’OPEECI reste très confiant. « J’ai participé aux travaux depuis le début et je peux vous dire que c’est un travail inclusif qui a été mené parce que toutes les parties prenantes du système éducatif ivoirien ont pu faire des propositions et donner leur point de vue. Le Premier ministre nous a rassuré que le Président de la République se fera fort de tenir compte du rapport final de ces États généraux. Ce que nous attendons de voir c’est l’application effective sur le terrain », fait savoir Claude Kadio.
La politique éducative et cadre légal, inclusion, équité et genre : Tous à l’école, qualité des enseignements et apprentissages, pertinence et efficacité interne et externe, gestion des flux et des passerelles et la planification des situations d’urgence et de crise, et digitalisation du système éducatif, enjeux et perspectives, sont entre autres thématiques qui ont animé les débats pendant les États généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.