Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le ministère de la Justice et des Droits de l’homme a réagi aux recommandations de l’Examen Périodique Universel sur la Côte d’Ivoire. Selon la note, ces recommandations n’ont pas de caractères contraignants.
» (…) ces recommandations n’ont, à ce stade, aucune valeur contraignante ; l’Etat examiné pouvant, en toute souveraineté, décider d’accepter ou de rejeter l’une ou l’autre de ces recommandations », fait savoir le ministère de la Justice.
Ce ministère réagit à une publication sur ces recommandations émanant de l’Examen Périodique Universel.
La publication indique en effet en titre : « Processus électoral : l’ONU exige un dialogue renforcé avec l’opposition, avant l’élection présidentielle ivoirienne de 2025 ».
L’Examen Périodique Universel (EPU) est un mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme.
Il permet aux Etats membres de l’Organisation des Nations Unies d’évaluer la situation des droits de l’Homme dans chacun des autres Etats membres, explique le ministère.
Dans le cadre du dialogue interactif, les États examinateurs ont la possibilité d’adresser des recommandations à l’État examiné, poursuit le ministère ivoirien.
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Cependant, fait-il savoir, » il convient d’indiquer que ces recommandations n’ont, à ce stade, aucune valeur contraignante ; l’Etat examiné pouvant, en toute souveraineté, décider d’accepter ou de rejeter l’une ou l’autre de ces recommandations ».
» Dès lors, aucune recommandation ne revêt une forme quelconque d’exigence », insiste le communiqué signé du ministre Sansan Kambilé.
Selon le communiqué, « les recommandations formulées par les Etats, à l’occasion de l’examen d’un pays donné, n’engagent en rien l’Organisation des Nations Unies.
Il n’est donc pas conforme à la réalité d’affirmer que l’ONU a exprimé une exigence à un État examiné, dans le cadre du dialogue interactif de l’Examen Périodique Universel ».
« En tout état de cause, le Groupe de travail de l’Examen Périodique Universel a été dûment informé de la décision de l’État de Côte d’Ivoire de reporter sa réponse sur l’acceptation ou le rejet des recommandations formulées, afin de les soumettre à une consultation préalable avec toutes les parties prenantes nationales », conclut le communiqué produit le 8 novembre à Genève.
Richard Yasseu