Assalé Tiémoko sera candidat à la présidentielle de 2030. Il fait l’annonce pour la première fois sur les antennes de 7info. C’était à l’occasion de l’entretien, Droit dans les yeux accordé à la chaîne.
« Je suis dans une dynamique : j’ai commencé avec la mairie, aujourd’hui c’est la députation, et de plus en plus les actions que je pose ont un impact national. A une certaine échéance, il va falloir que je me projette à un autre niveau pour avoir plus d’outils de décision. Ce moment donné c’est autour de 2030. » C’est ainsi que le journaliste d’investigation annonce sa participation à la course à la présidence en 2030.
Passer à l’action au service de la communauté
De plus en plus, le patron de presse laissera place au personnage politique. Assalé Tiémoko a lancé un mouvement : le Réseau des nouveaux leaders. Cet outil lui permettra de « structurer mon ambition politique. Il va servir à détecter des nouveaux citoyens qui portent en eux des valeurs pour servir les ivoiriens ».
Le but est de réunir des jeunes gens dans tout le pays afin pour se mettre au service des populations. Le maire de Tiassalé se positionne comme un homme de terrain. « Les révélations ne changent pas grand-chose, il faut aller sur le terrain pour le compte de la population. » a-t-il déclaré.
Les prochains chantiers d’Assalé Tiémoko
Il s’est attaqué au sujet des frais de Cojes, ensuite à celui des prélèvements abusifs des entreprises de téléphonie mobile. Il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ses prochains dossiers à traiter concernent les femmes : « Nous devons mettre ne place des dispositifs légaux qui permettent aux femmes en difficulté de se faire prendre en charge médicalement, après un viol. Je veux modifier l’article 32 de la constitution. Il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire s’engage à protéger les femmes contre toutes les atteintes à leur intégrité physique. »
Assalé Tiémoko va plus loin : « Quand une femme a été victime de violences physiques, il faut que la police traite avec diligence son dossier et que l’Etat lui donne gracieusement un avocat pour sa défense. »
Le député indépendant proposera également une loi contre la transhumance politique. « Il y a des candidats qui se présentent en tant qu’indépendant. Une fois qu’ils sont élus, basculent ailleurs. J’estime que c’est une trahison. » Il termine son propos en expliquant qu’un député doit démissionner de son poste avant de se rallier à un parti politique. Il en est de même pour les déplacements massifs de population d’une circonscription à une autre. Selon Assalé Tiémoko, c’est une façon de fausser le jeu démocratique et cela doit s’arrêter.