Eco-business

Exportation illicite des produits agricoles, des comités de lutte institués dans les régions frontalières

Mis à jour le 17 octobre 2024
Publié le 17/10/2024 à 12:25 , , , , , ,

Les préfets de région vont être désormais impliqués dans la lutte contre la commercialisation et de l’exportation illicite des produits agricoles. Le Conseil des ministres du mercredi 16 octobre a adopté une ordonnance portant répression de ces pratiques et le projet de loi de ratification y afférent. Cette ordonnance prévoit des sanctions plus sévères contre les contrevenants.

 

Ces comités seront présidés par les préfets de région. Ils auront pour mission de sensibiliser les populations locales, de renforcer les capacités opérationnelles des agents de contrôle et de collaborer avec les juridictions compétentes pour garantir l’application effective de la loi.

Dans un contexte où les produits agricoles représentent un pilier de l’économie ivoirienne, le Conseil des ministres du mercredi 16 octobre a pris une décision majeure en adoptant une ordonnance destinée à réprimer la commercialisation et l’exportation illicites de ces produits soumis à agrément.

Ce texte, accompagné d’un projet de loi de ratification, répond à des enjeux cruciaux pour la stabilité économique du pays.

LIRE AUSSICafé et cacao, voici les nouveaux prix bords champ

La nouvelle réglementation impose des sanctions strictes aux contrevenants, qui peuvent désormais faire face à la confiscation de leurs biens, au retrait de leur passeport et de leur agrément, ainsi qu’à la suspension de leur permis de conduire.

Ces mesures s’ajoutent aux sanctions déjà en vigueur prévues par le Code pénal, illustrant la détermination du gouvernement à éradiquer ces pratiques nuisibles.

Cette initiative représente un tournant significatif dans la lutte contre l’illégalité dans le secteur agricole, et elle témoigne de l’engagement du gouvernement ivoirien à protéger ses filières stratégiques.

Les acteurs du secteur et les populations locales peuvent désormais s’attendre à une vigilance accrue, dans l’intérêt de l’économie nationale et du développement durable.

Maria Kessé

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE