La campagne de commercialisation de la noix de cajou bat son plein dans les bassins de production. A Borotou, dans la région du Bafing, le sous-préfet est monté au créneau.
Ouattara Youssouf, Sous-préfet de Borotou n’entend pas transiger avec les acheteurs fraudeurs de noix de cajou dans sa circonscription administrative. Au cours d’une rencontre avec la population de producteurs et autres représentants d’acheteurs, il a donné des directives pour la bonne commercialisation du produit telle que préconisée par le Conseil Coton Anacarde dirigé par Dr Adama Coulibaly.
Ainsi, le « commandant » a réitéré que le prix minimum garanti pour l’achat de la noix de cajou est un prix non négociable. « Tout acheteur ou pisteur doit délivrer un reçu d’achat après la vente et le produit doit être trié et bien séché avant la vente », telles sont les recommandations données par Ouattara Youssouf en face des paysans et pisteurs de cette localité ce lundi 11 Mars dernier. Tous les participants à cette rencontre ont salué l’initiative de Ouattara Youssouf, initiateur de cette rencontre.
Dans cette dynamique, il a fait savoir qu’une traque sera donnée aux pisteurs véreux qui achètent l’anacarde en dessous du prix officiel de 375F/KG. « Désormais tout pisteurs ou individu qui achèterait ce produit en dessous de 375 f dans la sous-préfecture de Borotou sera purement et simplement arrêté et jeté en prison » a insisté devant les acheteurs et pisteurs le sous-préfet qui entend privilégier les intérêts des parents producteurs et de l’Etat.
Il faut savoir que les sanctions contre les mauvais acheteurs partent des « poursuites judiciaires le cas échéant » au « paiement du complément du prix » en passant par « la suspension de l’agrément jusqu’au paiement du complément du prix » ou même « le retrait de l’agrément en cas de récidive ou refus du paiement du complément du prix » mentionne le Conseil Coton Anacarde. Chacun se le tiendra pour dit.
Adam’s Régis SOUAGA
Source : rédaction Pôleafrique.info