Société

Fonction publique, un plaidoyer pour les retraités

Mis à jour le 28 avril 2023
Publié le 28/04/2023 à 2:00 , , , ,

Les retraités ivoiriens sont les grands oubliés des avantages sociaux accordés aux fonctionnaires et travailleurs du privé en 2022. C’est en tout cas ce que pense Zadi Gnagna Théodore, le président de la plate-forme des organisations professionnelles du secteur public et privé de Côte d’Ivoire. Il souhaite que ces derniers soient pris en compte dans les négociations à venir avec le gouvernement ivoirien.

 

 

À quelques jours du 1er Mai, marquant la célébration de la Fête du travail dans le monde, les responsables syndicaux annoncent les couleurs pour les futures négociations entre le secteur public-privé et l’État de Côte d’Ivoire. Après l’acquisition d’une prime exceptionnelle de fin d’année qui a été la revendication majeure de la plateforme des organisations professionnelles du secteur public et privé de Côte d’Ivoire, Zadi Gnagna invite les autorités ivoiriennes à améliorer la situation des retraités ivoiriens.

« Nous demandons que le gouvernement veille à ce que tous les cadres de discussions soient mis en place et que les négociations démarrent. Nous demandons également qu’au niveau des retraités, quelque chose soit fait, car les revendications et les négociations de l’année dernière n’ont pas donné grand-chose aux retraités du secteur public. Nous demandons que l’État prenne en compte les aspirations des retraités qui sont des travailleurs qui ont donné sang et sueur à l’État de Côte d’Ivoire », a-t-il confié à 7info.

 

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Le syndicaliste demande entre autres que la pension des retraités soit revalorisée tous les 2 ans. Où qu’ils soient éligibles à la prime exceptionnelle de fin d’année, comme les fonctionnaires.

« Nous savons déjà ce qui a été fait pour le secteur privé comme la revalorisation du SMIG et des minimas catégoriels. Mais nous souhaitons que le SMAG soit mis au niveau du SMIG, ce qui n’est pas encore fait aujourd’hui. C’est une préoccupation importante pour nos camarades qui sont du secteur agricole qui souffrent beaucoup avec les salaires qu’ils ont. Nous demandons donc à l’État de Côte d’Ivoire, comme en France, que nous ayons un seul salaire minimum intermédiaire garanti et qu’il n’y ait pas un SMIG et un SMAG qui lui est plus bas pendant que le SMIG est revalorisé tous les ans. Voici ce que nous allons mettre sur la table des négociations avec l’État cette année », propose Zadi Gnagna.

Depuis fin décembre 2022, le président ivoirien, Alassane Ouattara a rendu effectif l’augmentation des salaires des fonctionnaires et agents de l’État de la Côte d’Ivoire. Il a également revalorisé le Salaire minimum interprofessionnel garanti. De 36 607 FCFA, il a été porté à 60 000 FCFA en 2013. Depuis début janvier 2023, le SMIG est de 75 000 FCFA, au terme d’un processus engagé entre le patronat ivoirien et les centrales syndicales.

 

 

Tristan Sahi

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