La Côte d’Ivoire va sûrement emboîter le pas à ces équipes africaines à la recherche de sélectionneur après la fin du contrat de Patrice Beaumelle. Le Mali, le Burkina Faso, la Guinée et le Nigéria ont déjà lancé des appels à candidatures pour recruter un nouvel entraîneur.
La Coupe d’Afrique des Nations 2023 approche à grands pas. Après l’étape du Cameroun qui a vu le premier sacre du Sénégal, des sélections nationales, peu convaincues par la performance de leurs équipes, se sont séparées des entraîneurs. Des appels à candidatures pour trouver de nouveaux sélectionneurs ont été lancés et les prétendants se bousculent déjà aux portes des élections africaines.
Selon les premières informations, 64 candidats pour 19 nationalités différentes ont déjà postulé au Burkina Faso. Une commission a été mise en place pour évaluer les dossiers et inviter les intéressés à un entretien à Ouagadougou, la capitale du pays, dans quelques jours. Pour rappel, le Burkina Faso s’est séparé de son sélectionneur Kamou Malo après une quatrième place à la 33e édition de la CAN au Cameroun.
De son côté, le Mali a aussi ouvert les candidatures pour le poste de sélectionneur. La Fédération malienne de football (FEMAFOOT) a publié sur les réseaux sociaux, les différents objectifs qui seront assignés au nouveau sélectionneur, il devra « qualifier le Mali pour les demies de la CAN 2023, puis pour la finale en 2025 et enfin pour les huitièmes de la Coupe du monde 2026 ».
Si la nationalité n’est pas un critère pour entraîner les étalons du Burkina où les Aigles du Mali, en Guinée, la Fédération a précisé qu’elle souhaite avoir un sélectionneur local. « Les candidatures sont ouvertes exclusivement aux entraîneurs de nationalité guinéenne » peut-on lire dans l’appel à candidatures lancé par la Fédération guinéenne de football.
Une préférence motivée par la percée des entraîneurs locaux sur le continent. 16 des 24 techniciens lors de la dernière CAN étaient africains et c’est l’un d’eux qui a même remporté le tournoi. Selon Oussou-Lumor Israël, entraîneur de Ligue 1 en Côte d’Ivoire, il est temps de valoriser l’expertise locale.
« Je ne suis pas contre les expatriés. Mais de plus en plus, on constate que les entraîneurs africains se mettent au niveau de ces derniers. Ils décrochent aussi les diplômes requis pour entraîner au haut niveau. Alors, pourquoi ne pas leur donner une chance ? Voilà ce que je dis. Et je pense que même si certaines fédérations ne l’ont pas signifié de manière tacite, elles vont privilégier l’expertise locale dans leurs choix » fait-il savoir à 7info.
Enfin, c’est la bousculade chez les Super Eagles du Nigéria. Plusieurs entraîneurs et non des moindres ont déjà fait acte de candidature. En plus d’Ernesto Valverde, ancien entraîneur du FC Barcelone, la presse évoque trois autres entraîneurs étrangers de classe mondiale. On cite l’ancien entraîneur du PSG et de la France, Laurent Blanc et l’ex-manager du PSV Eindhoven, Phillip Cocu.
À ceux-ci s’ajoute le favori, José Peseiro avec lequel, le président de la Fédération, Amaju Pinnick, a affirmé avoir conclu un accord de principe. On s’active donc pour ne pas manquer le prochain grand rendez-vous du football africain.
