Pascal Affi N’Guessan et Pierre Dagbo Godé, l’un président du Front populaire ivoirien (FPI) et l’autre aspirant à la présidence du parti. Ils s’affronteront en novembre pour le contrôle de cette formation politique de l’opposition.

Le Front populaire ivoirien tiendra un congrès en novembre. Ce rendez-vous aura lieu à Yamoussoukro, la capitale politique de Côte d’Ivoire.

A ce congrès, les participants auront à élire leur nouveau président. Pascal Affi N’Guessan, candidat à sa propre succession sera face à l’un de ses proches collaborateurs.

Il s’agit du professeur de droit Pierre Dagbo Godé. Une élection qui intervient dans contexte de crise interne au sein du parti à la rose.

« Certains au FPI veulent poursuivre le partenariat avec le RHDP et croyez-moi, ils sont nombreux.

Et ces derniers comme Issiaka Sangaré, Diabaté Bêh… ont déjà retiré leur confiance au président Pascal Affi N’Guessan », explique à 7info, Jean-Paul Dadié, un sociologue.

La période de turbulences que traverse le FPI et qui menace la stabilité de cette formation est certes due à plusieurs divergences, mais la principale, c’est le partenariat avec le parti au pouvoir.

« Pour nous c’est un partenariat stratégique renforcé pour les prochaines élections présidentielles et législatives », déclarait à un confrère le vice-président du FPI, Pierre Dagbo Godé.

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L’ancien premier ministre sera-t-il évincé à la tête du parti ?

« Le FPI vit une crise difficile. Alors que le président du parti a rompu avec la formation politique au pouvoir, il y a d’un côté ceux qui veulent poursuivre le partenariat, ce, au mépris de la volonté du chef du parti.

Ce ne sera pas facile pour Affi N’Guessan de conserver son fauteuil car, il devra affronter un candidat qui pourrait avoir le soutien du parti au pouvoir », analyse pour 7info, Innocent Bilé, un étudiant en Master 2 de sciences politiques à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

Selon lui, le président Pascal Affi N’Guessan est à un tournant crucial de sa carrière politique. Perdre son fauteuil à 13 mois de la présidentielle serait un coup dur pour l’ex-chef du gouvernement ivoirien.