C’est un geste « parfaitement inadmissible », un « acte de violence délibérée ». Voilà les qualificatifs attribués par le procureur Alex Perrin de Valence, à la gifle donnée au président Macron. Pour le magistrat, l’acte vaut un séjour en prison de plusieurs mois.
C’est en comparution immédiate que Damien Tarel s’est présenté devant les juges à Valence le jeudi 10 juin 2021. Jugé pour avoir giflé le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme, ce jeune de 28 ans a reconnu son acte posé deux jours plus tôt.
Un aveu qui semble suffisant pour l’Accusation. Le parquet a en effet requis contre le fautif une peine de 18 mois de prison. Pour le procureur Alex Perrin, il y a « une sorte de détermination froide » chez l’accusé. Aussi s’inquiète-t-il d’un possible risque de récidive.
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Le procureur a été écouté. Le juge a donc condamné Damien Tarel à 18 mois de prison, dont 14 avec sursis et 4 fermes. Il a aussitôt été incarcéré pour son geste qui avait suscité l’indignation de la classe politique.
Emmanuel Macron lui relativise cette gifle. Il dénonce des « faits isolés » commis par « des individus ultra violents ». Pourtant le geste indélicat est perçu par des Français comme une indignation surtout dans l’ensemble de la classe politique.