Le président français Emmanuel Macron n’est pas content de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Le jeudi 10 juin 2021, il a déploré le fait que l’organisation sous-régionale ait reconnu le colonel Assimi Goïta comme président de la transition au Mali, après un deuxième coup d’Etat en moins d’un an.

Depuis le second coup d’Etat du colonel Assimi Goïta, le dimanche 24 mai 2021, le président Macron n’a cessé de manifester son opposition. Alors qu’il s’attendait à une réponse plus ferme des dirigeants ouest-africains contre le régime de l’homme fort du camp de Kati, la CEDEAO a reconnu le régime de Bamako.

« La décision que la CEDEAO a prise de reconnaître un putschiste militaire six mois après lui avoir refusé ce droit, crée une mauvaise jurisprudence pour les Africains eux-mêmes (…) pour la CEDEAO elle-même et par le précédent que cela crée chez beaucoup de voisins », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Restructuration de l’opération Barkhane

Emmanuel Macron après avoir brandi la menace de retirer les troupes françaises qui combattent le terrorisme au Mali, a annoncé la « transformation » de l’opération Barkhane. Désormais la priorité sera portée sur la lutte contre le djihadisme par les forces spéciales.

« A l’issue de consultations (..) nous amorcerons une transformation profonde de notre présence militaire au Sahel », a-t-il annoncé. Et de préciser que : « L’état final c’est de réduire nos entreprises, de réduire la logique opération extérieure, de garder un pilier de lutte contre le terrorisme avec des forces spéciales et un pilier de coopération avec nos partenaires. Nous avons déjà des structures existantes que nous allons compléter ».

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Les relations entre la France et le Mali ne sont pas au beau fixe, ce depuis que le colonel Assimi Goïta ait décidé de prendre la direction du pays.