Les nouveaux maîtres de Libreville sont connus depuis ce mercredi 30 août 2023. Dans un communiqué rendu public ce jour, le Comité pour la transition et la restauration des institutions gabonaises (CTRI) lève un coin de voile sur ses ambitions.
Les contestations des résultats des élections présidentielles dans le pays, qui donnaient Ali Bongo vainqueur, sont la goutte d’eau qui a fait déborder le vase au Gabon.
Dénonçant ces résultats jugés « frauduleux », des militaires réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions gabonaises, ont décidé de les annuler et de dissoudre les institutions de la République. Mettant du coup fin au pouvoir du président Ali Bongo Ondimba. Objectif, garantir la légitimité et l’intégrité démocratiques au Gabon.
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Mais que prévoient les nouveaux maîtres de Libreville ?
« Notre engagement incontestable réside dans la mise en place d’une transition respectueuse de la volonté des Gabonais. Nous nous engageons à instaurer un processus transparent et démocratique, en accord total avec les aspirations de notre peuple. Cette transition sera caractérisée par le renforcement des mécanismes de lutte contre la corruption, la promotion de la justice et de l’équité sociale, ainsi que par une gouvernance responsable et inclusive. Nous veillerons à ce que chaque Gabonaise puisse exprimer librement ses opinions et exercer pleinement ses droits politiques, conformément aux principes fondamentaux de la démocratie. Nous agirons avec détermination pour rétablir l’ordre constitutionnel et redonner à notre nation l’espoir d’un avenir prospère et équitable », précise le CTRI dans sa note.
Les putschistes gabonais se sont également engagés à offrir au pays, des institutions solides et respectées, capables de répondre aux besoins et aspirations du peuple.
Maria Kessé