Le village de Gandié dans la sous-préfecture de Gbonné, a été victime d’une expédition punitive dans la journée du jeudi 10 mai 2018.Tout le village a été détruit. Toutes les maisons ont soit été brûlées ou démolies par les envahisseurs. Si aucune perte en vie humaine n’est signalée,les dégâts matériels eux sont énormes avec à la clé l’incendie des greniers… La désolation est totale en ces temps de grandes pluies.
Le président du Mouvement Tonkpi Debout et toute son équipe soucieux du bien être des populations du Tonkpi dans leur ensemble condamnant cette barbarie d’une autre époque, interpellent le gouvernement ,appellent au calme et à la retenue, projettent les jours à venir, se rendre à Gandié pour apporter leur soutien à la population sinistrée, a écrit sur sa page Facebook, Danin Magloire. Le mouvement Tonkpi Debout, dès les premières heures a envoyé une équipe sur le terrain pour évaluer les dégâts pour pouvoir mieux orienter ses actions, selon Danin Magloire, député de Bin-Houyé. Des dons en vivres et non vivres sont annoncés pour cette semaine. Dans la foulée, au domicile du 2ième vice-président du conseil régional, Woï Méla Gaston Aimé, dans la soirée du dimanche 13 mai, une réunion de cadres Toura se tenait. A l’issue de cette rencontre,au dire de Tia Bami, un comité dirigé par le colonel Aidara est mis sur pied en vue de collecter des dons pour des actions humanitaires à l’endroit de la population sinistrée de Gandié. A cet effet, une mission conduite par le député de Gbonné, Zoh Chérif René se rendra à Gandié ce mercredi pour évaluer et apporter son réconfort à la population, évaluer le sinistre et apporter la réponse appropriée.
L’ampleur des dégâts ne laisse personne indifférente. La mutuelle des cadres de Dio, un village Toura dans la sous-préfecture de Biankouma dirigée par Abraham Lika, entend soutenir les habitants de Gandié. « Nous sommes tous concernés par ce qui arrive à nos parents de Gandié. Nous allons à partir de jeudi nous rendre à Man pour nous déporter tous sur les lieux pour en premier temps essuyer les larmes de nos parents, apporter des vivres et non vivres. En plus de cela, nous allons organiser des rencontres dans toutes les sous-préfectures du pays Toura pour dénoncer ces barbaries à l’encontre de nos parents », annonce-t-il.