Ont-ils sous-estimé la dangerosité de l’opération ou la détermination des bandits ? Tout semble prouver que les gendarmes engagés dans l’opération commandée contre un réseau de trafiquants de drogue à N’Zianouan, n’étaient pas équipés pour ce type d’intervention.

Une arme qui s’enraye au moment de tirer et une balle en pleine poitrine sans aucune protection. Voilà ce qui s’est passé à N’Zianouan lors de l’opération de la brigade de Gendarmerie de Tiassalé contre des trafiquants de drogue.

Le MDL chef N.K.D en civil lors de l’intervention, ne portait pas de gilet pare-balles. Un fait qui soulève des questions vu l’ampleur de l’opération. Pourquoi le gendarme n’a-t-il pas pris ses dispositions avant de donner l’assaut ? Pourquoi n’a-t-il pas vérifié son arme avant de faire irruption dans la pièce occupée par les bandits ?

Autant de questions qui restent sans réponse quand on sait les dangers encourus par les éléments de la maréchaussée lors des différentes opérations.

« Moi je pose beaucoup de questions quand on m’envoie dans ce genre d’opérations. Je demande s’il y a des équipements et si les conditions sécuritaires sont réunies avant de m’engager. Parfois je suis mis à l’écart parce que je pose trop de questions. Mais je préfère être écarté que de perdre ma vie comme mon collègue. Le fait est que la Gendarmerie nationale n’est pas suffisamment équipée pour faire face à toutes les menaces », a confié sous anonymat, un gendarme en service à l’intérieur du pays.

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Les gendarmes engagés dans cette opération anti-drogue à N’Zianouan, n’étaient-ils donc pas équipés pour cette intervention ? La question reste posée.