Les élèves sous-officiers de la gendarmerie nationale, auteurs d’agressions sur civils, risquent gros. Une menace de radiation plane sur leur tête.
Que risquent les élèves sous-officiers de la gendarmerie nationale qui se sont rendus coupables d’actes d’agression sur des civils dans la commune d’Adjamé à Abidjan ? Selon un communiqué de la gendarmerie nationale dont 7info a reçu copie, une lourde sanction pèse sur ces stagiaires.
Qui sème le vent récolte la tempête. Et c’est sûrement ce qui pourrait arriver aux élèves sous-officiers de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire. Alors qu’ils venaient de bénéficier d’une permission collective le dimanche 9 mai 2021, certains d’entre eux ont agressé sans raison des civils, dont une journaliste, dans la commune d’Adjamé à Abidjan.
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Pour le commandement supérieur de l’institution, « Les agissements de ces élèves gendarmes, sont contraires à la loi de code pénal, au règlement militaire sont de nature à jeter le discrédit et ternir l’image de la Gendarmerie nationale dont la mission première consiste à protéger les personnes et leurs biens », lit-on dans le communiqué produit à cet effet et signé du général de corps d’armée Alexandre Apalo Touré.
Pour ce qui est de la sanction, la maréchaussée annonce que ces élèves sous-officiers risquent gros. « Tous ces individus encourent les sanctions disciplinaires prévues, dont la radiation des effectifs de la gendarmerie nationale, conformément au code de la fonction militaire », soutient le communiqué.
Bakary Sidibé (stagiaire)