Les élèves sous-officiers de la gendarmerie nationale exécutent à la perfection la sanction disciplinaire qui leur est imposée par la hiérarchie. Partis d’Abidjan le vendredi 14 mai 2021, ces stagiaires ont parcouru en aller, la distance Abidjan-Yamoussoukro.
C’est le dimanche 16 mai 2021 à 19h que ces élèves gendarmes ont mis les pieds à Yamoussoukro, soit deux jours après leur départ à pied d’Abidjan avec des chants. Cette marche a été ponctuée de plusieurs temps d’arrêt. À chaque 100 km, une pause était permise.
Les marcheurs sont assistés par des gendarmes commandos et des ambulances médicalisées pour parer à toute urgence. La marche se déroule jusqu’à présent dans de bonnes conditions.
Un cas d’enflures aux pieds
Mais la fatigue due à la distance et à la non-préparation à cette épreuve a eu raison de certains d’entre eux. L’un des marcheurs pourrait ne plus suivre le rythme pour cause d’enflures aux pieds.
Après la nuit passée aux pieds de la basilique Notre-Dame-de-la-Paix, les élèves gendarmes sous punition ont repris le chemin. Toujours à pied, et cette fois dans le sens inverse pour regagner Abidjan où ils sont attendus au plus tard le jeudi 20 mai 2021.
Parmi ces élèves gendarmes, on trouve des filles qui sont aussi mises à l’épreuve. Comme condition exigée, apprend 7info, les stagiaires doivent tenir le coup au risque d’être radiés des effectifs.
Le dimanche 9 mai 2021 dans le quartier Renault de la commune d’Adjamé, alors qu’ils venaient de leur être autorisé une permission collective, sans raison, des élèves gendarmes s’en sont pris violemment à des passants, dont une journaliste.
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Ces agressions, dont les images ont fait le tour des réseaux sociaux, ont fait réagir la hiérarchie militaire. Au lendemain des faits, le général de corps d’armée Alexandre Apalo Touré Commandant supérieur de la gendarmerie nationale avait aussitôt mis fin au congé collectif de tous les élèves sous-officiers. L’officier général avait également promis des sanctions disciplinaires, dont la radiation des effectifs.