Deux gendarmes ivoiriens de l’escadron de gendarmerie de Bouna ont été appréhendés au Burkina Faso sur un site d’orpaillage clandestin du village de Kwamé Yar. Les faits se sont passés le mardi 19 septembre 2023.
Comment ont-ils pu se retrouver en territoire Burkinabè ? En mission le mardi 19 septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens en service à l’escadron de Bouna ont été appréhendés sur un site d’orpaillage clandestin par les autorités burkinabè. Selon l’information, ces deux éléments de la maréchaussée se sont pas retrouvés de l’autre côté de la frontière par hasard. Ils seraient aux trousses de contrebandiers et autres bandits qui pullulent dans cette zone frontalière.
« C’est sûr qu’’ils se sont retrouvés par erreur de l’autre côté de la frontière. Pour ceux qui connaissent cette zone, il est parfois difficile de faire le distinguo entre le territoire ivoirien et burkinabè. Lorsqu’on est dans cette zone et qu’on emprunte certaines pistes utilisées par les contrebandiers, on peut se retrouver au Burkina Faso sans même le savoir », explique à 7info au téléphone un enseignant à Doropo qui a requis l’anonymat.
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À l’en croire, le village de Kwamé Yar où les hommes du général Alexandre Apalo Touré ont été interpellés, est une localité où Ivoiriens et Burkinabé résidents, estiment que c’est un territoire de leur pays respectif.
« Le site d’orpaillage dont il est question serait au cœur d’un litige frontalier entre nos deux pays, ce qui explique la méfiance des autorités burkinabè envers les gendarmes et policiers ivoiriens ».
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Ce n’est pas le premier incident
En mars 2023, trois policiers ivoiriens qui étaient en mission dans la lutte contre les véhicules incendiés s’étaient retrouvés à Kalamon puis à Boussoukoula au Burkina Faso, où ils ont été interpellés par des chasseurs traditionnels. Une fois aux arrêts, ils furent conduits à la brigade de gendarmerie de Batié. Après des négociations, les trois policiers ont retrouvé la liberté.
