Le président Nana Akufo-Addo du Ghana a été réélu avec 51,59% des voix selon la Commission électorale. Mais, l’opposition dirigée par son rival John Mahama Dramani ne reconnaît pas cette victoire qu’elle qualifie d’ «attaque» contre de la démocratie.
S’achemine-t-on vers une crise postélectorale au Ghana ? L’opposition ghanéenne après l’annonce le mercredi 9 décembre 2020, de la victoire du président sortant Nana Akufo-Addo, promet renverser cette « attaque » contre la démocratie.
« Les preuves accablantes disponibles nous empêchent d’accepter cette conclusion fallacieuse et précipitée », a déclaré Haruna Iddrisu, député du Congrès national démocratique (NDC) de John Mahama Dramani. Et de marteler : « Nous avons l’intention de prendre des mesures décisives et tangibles, concernant à la fois les résultats de la présidentielle et des élections parlementaires, pour renverser cette attaque éhontée et impudente de notre démocratie ».
Déjà le mardi 8 décembre, c’est John Mahama Dramani qui avait mis en garde contre « toute tentative de vol du scrutin ».
Quant à Nana Akufo-Addo, il a remercié le peuple ghanéen pour la « confiance » renouvelée, avant d’appeler à l’union. Le taux de participation selon la Commission électorale est de 79%. Les violences politiques ont déjà fait 5 morts dans le pays.
Arnaud Houssou
7info.ci